Le petit, est un arbre nain, qui ne diffère guéres de l’autre que par sa petitesse. Le poirier domestique, ainsi que le pomier domestique, est de deux sortes, l’un grand, l’autre petit. On finit l’éloge de ce fruit, en avertissant qu’Alexandre le Grand, & Philippe, son pere, Roi de Macedoine, étoient friands de pommes. Le grand, est un arbre médiocre, qui a le tronc gros, le bois jaunâtre, & la feüille assez large, un peu arondie & pointue. Quand on les prend aprés le repas, elles obligent l’orifice superieur de l’estomac à se fermer plus étroitement, & en rétrecissant ainsi le haut de ce viscere, elles empêchent les rapports des viandes, & favorisent en même tems la descente des alimens digerez ; en sorte qu’elles lâchent le ventre, étant mangées aprés le repas ; & qu’elles le resserrent, étant mangées un peu auparavant. Quand on en use avant le repas, il n’en faut manger que trés-peu, de peur qu’elles ne resserrent trop l’orifice inferieur de l’estomac, qu’elles n’empêchent les matieres du bas ventre de descendre, & qu’elles ne causent des vents & des coliques. Toutes ces poires sont saines, pourvû qu’on n’en mange point trop. Je reconnaissais dans ces lignes, pleines de sensibilité, toute son ame angélique, et je me félicitais d’avoir rencontré une telle épouse, lorsqu’en portant la main sur le paquet de journaux une singulière réflexion m’occupa

Il modifie un peu le goût et la texture de la préparation, mais du coup les truffes se conservent moins longtemps. Cependant, j’ai une question, quel est l’utilité d’un oeuf dans la préparation de truffes ? Après de (très) nombreux essais, j’ai trouvé une alliance qui charme mes papilles au-delà de ce que les mots peuvent décrire. Bonjour, en faisant des recherches truffes, j’ai découvert votre recette qui a l’air bien délicieuse ! Bien plus ! Ils les ont attiré par leur attractivité. Il y a certainement une poésie plus haute pour un écrivain de cette valeur, il y a des inspirations plus sérieuses et plus consolantes pour celui qui se donne le symbolique nom de Lazare. C’est le vrai, l’original, celui qui est fait comme autrefois. L’orchestre de l’Opéra de Berlin possède deux de ces instruments, dont la sonorité est telle qu’elle écrase et fait disparaître complètement le son des autres trombones, alto et ténor, exécutant les parties hautes. Envie d'un dessert qui fait sensation et qui se fait presque les yeux fermés? XIII De quelie manière chaque espèce de vîoiette naît, se sème et se cuitive ; les violettes sont de trois couieurs différentes ; cinq espèces de violettes jaunes

Habillons-nous avec des bottines lacées, bien montantes, la culotte de zouave, et, par-dessus, la jupe plissée, veste courte et lâche, 126 chapeau de feutre, pas de gants; si nous avons du coup d'œil et si nous sommes bonnes marcheuses, nous pourrons suivre sans faire gronder les chasseurs du sexe fort. A propos de chasse, messieurs, nous vous en prions, pas de costumes de brigands d'opéra-comique; un complet en velours côtelé, de bons gros souliers bien larges, un chapeau de feutre, chemise de flanelle, cravate molle, et en route! Alors, ce n'est plus un toast mais un discours, et, nous vous 129 en prions, méfiez-vous de la longueur, ayez pitié des pauvres gens qui vous écoutent! On n'est pas forcé, lorsqu'on est proche parent du défunt, d'assister à de tels repas; un ami ou une amie vous remplace. A une noce, lorsqu'on porte la santé des jeunes époux, ils ne doivent pas répondre, l'émotion peut les en empêcher; c'est le père de l'un ou de l'autre qui prend leur place

Toute sa vie, le chevalier Daydie ressembla fort, mais point en mal, au célèbre portrait que Gui Patin a tracé de ces soldats du Christ. C’était servir une noble cause, mais que le sagace éditeur des lettres du chevalier Daydie déclare aujourd’hui tout à fait perdue. Le chevalier Daydie est l’homme des affections simples et naturelles, des affections de famille, des amitiés viriles et vertueuses. Le brillant chevalier Daydie, l’amant fameux de Mlle Aïssé, a le tort d’avoir survécu à son amour jusqu’à près de soixante-dix ans. Il se donna un grand coup de poing sur le front, et renversa sa table par terre d’un coup de pied, comme quelqu’un qui vient d’avoir une idée phosphorescente. Si d’Aubigné n’a rien pu contre Malherbe, si même il sert à prouver par ses défauts et son échec la nécessité des principes de Malherbe, faut-il s’étonner que ni les colères gothiques de la demoiselle de Gournay, ni les illogiques emportements de Régnier, ni les capricieuses indépendances de Théophile n’aient pu enrayer le mouvement

Les biftecks, côtelettes, viandes froides, pâtés, œufs sous toutes les formes, poissons frits, fromage, gâteaux secs, fruits sont les éléments d'un déjeuner; on évite les plats à sauce, les gros rôtis, les glaces et pourtant, quand on veut faire un petit gala, on a recours à ces diverses choses; du reste, la fantaisie est admise. Le déjeuner n'est jamais un repas de cérémonie, sauf quand il s'agit d'un déjeuner de noce ou de baptême; en ce cas, c'est un déjeuner dînatoire, puisque le potage y figure. Lorsqu'on «toaste», coutume anglaise implantée en France, c'est le maître de la maison qui prend l'initiative, à moins qu'on ne soit réuni chez lui pour sa fête ou pour un anniversaire; alors c'est généralement le convive le plus qualifié ou le plus âgé qui porte le toast. Les déjeuners sont à éviter, ils coupent la journée; mais cela dépend des occupations qu'on a. Répétons que le five o'clock est facultatif, qu'on ne manque en rien aux bonnes manières en le supprimant ou en le faisant aussi simple que possible